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Qu'est-ce que l'agriculture régénérative ?

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L'agriculture régénérative est un terme désormais largement reconnu mais très tôt (vers 2011) popularisé par John Kempf, fondateur de l'AEA. Son groupe AEA a initialement utilisé le terme Advancing Eco Agriculture pour signifier des pratiques agricoles avancées liées à de meilleurs avantages économiques pour les producteurs ainsi qu'à de meilleurs résultats écologiques/écologiques. Il utilise maintenant principalement le terme « agriculture régénérative » en référence à un programme à multiples facettes qui utilise une analyse éclairée et fondée sur des preuves de la sève, du sol, des tests géologiques, etc. combinée à une observation et une expérience empiriques approfondies pour déterminer la meilleure façon d'optimiser la nutrition et la santé des plantes.

Cette approche a été prouvée dans un millier d'expériences client sur des centaines de milliers d'acres de variétés de cultures variées pour améliorer simultanément la croissance et les rendements des plantes tout en réduisant les entités nuisibles et pathogènes. Au fil du temps, cela a conduit à des améliorations significatives de la rentabilité, à des rendements plus élevés des cultures de légumes et de fruits, à un meilleur goût et à des aliments plus riches en bionutriments à livrer sur le marché. Invariablement, cela a conduit à une réduction spectaculaire, voire à l'élimination pure et simple des herbicides chimiques, des pesticides, des fongicides et des engrais.

Sa position est que : en fournissant la lumière du soleil optimale et appropriée, l'eau, le CO2, les bioinoculants, la biologie du sol, les micronutriments et les oligo-éléments, la plupart, sinon toutes les plantes peuvent devenir hautement ou complètement résistantes aux maladies fongiques, bactériennes, d'insectes et virales tout en obtenant simultanément une résistance optimale croissance et rendement des plantes. Offrir une nutrition optimale aux plantes est la pierre angulaire de sa stratégie agricole.

Un schéma pyramidal illustré ci-dessous a été développé pour aider à visualiser et à expliquer les principes fondamentaux. Ces graphiques et textes sont une gracieuseté de John Kempf et de la société AEA. Bien que personnellement modeste, il est largement considéré comme un chercheur pionnier et un éducateur emblématique pour cette forme de pratique agricole et l'un des plus grands agronomes au monde. Nous sommes tout à fait d'accord avec cette évaluation.

Le rôle de BEAM dans ce « système biologique complexe »

Comme on le verra, les deux premiers des quatre niveaux de la pyramide ont comme éléments centraux la « biologie du sol ». Au cœur du microbiome du sol se trouvent des microbes appropriés et une composition de sol plus dominante fongique. BEAM, étant un inoculant biologique à dominante fongique très diversifié, est un ajout vital et fondamental pour établir des niveaux optimaux de microbes dans pratiquement toutes les plantes. Ceci contraste avec la majorité des additifs mycorhiziens qui contiennent des variétés limitées d'espèces. BEAM a, selon le Dr David Johnson, le développeur de BEAM, plus de 2700 espèces de bactéries et 400-500 espèces de champignons donc pratiquement quelles que soient les exigences d'une plante particulière, il disposera du groupe correspondant de microbes synergiques qui le compléter. Bon nombre de ces associations favorables ont évolué au cours d'innombrables millénaires, mais en raison des derniers siècles de travail du sol agricole malavisé et de « guerre » chimique appliquée aux sols, le microbiome est devenu à bien des égards un terrain vague avec une extinction généralisée des microbes appropriés et optimaux pour les plantes. BEAM réintroduit les thèses dans les sols et la « Régénération » commence.

La Pyramide semble au premier abord assez compliquée mais Jean explique pas à pas ces éléments. Comprendre tout cela donnera une compréhension profonde de la « Principes fondamentaux de la croissance des plantes ». La connaissance, c'est le pouvoir et conduira à une relation nouvelle et passionnante avec le monde végétal et les performances des plantes dont on ne rêvait qu'avant cette information. Les informations suivantes proviennent du Site Internet de l'AEA rubrique ressources.

 

 

 

 

Une nutrition optimale permet une fonction avancée chez les plantes

La pyramide de la santé des plantes

John Kempf a développé ce tableau pour décrire comment les sols et les cultures évoluent vers une résistance complète aux ravageurs et aux maladies à mesure qu'ils atteignent des niveaux de santé plus élevés.

Au fur et à mesure que les sols et les cultures évoluent avec les pratiques agricoles régénératives, ils passent par des étapes de meilleure santé. La progression vers une meilleure santé restaure les capacités naturelles et biologiques du système végétal et du sol. Au cours de ce processus, les plantes démontreront une immunité croissante aux agents pathogènes du sol et de l'air, une meilleure résistance aux insectes, une production améliorée de lipides conduisant à des membranes cellulaires plus solides pour des fruits plus savoureux avec une meilleure durée de conservation, et plus encore.

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La mission de John est de communiquer les connaissances de l'agriculture régénérative aux producteurs et aux agronomes. Il pense que la prochaine révolution de l'agriculture est une révolution agronomique fondée sur la science. La science émergente jette les bases du développement d'écosystèmes agricoles régénératifs qui produisent des aliments plus nutritifs par acre que les systèmes de production agricole actuels, tout en rétablissant la santé des sols.

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Les niveaux un et deux de la santé des plantes sont purement fonction de l'intégrité nutritionnelle et ne sont généralement pas difficiles à atteindre avec la plupart des cultures et la plupart des sols, en particulier lorsque nous avons la possibilité d'utiliser des applications foliaires de suppléments nutritionnels pour plantes. Sur la plupart des cultures, nous nous attendons généralement à atteindre le niveau un et le niveau deux au cours des 3-4 premiers mois.

Les niveaux 3 et 4 ne sont pas aussi simples à réaliser que les deux premiers niveaux. Afin d'atteindre le niveau 3, il est impératif que nous ayons un système digestif du sol sain et vigoureux capable de fournir la majorité des besoins nutritionnels de la plante. Sans ce processus digestif microbien en place, les plantes n'auront jamais le surplus d'énergie nécessaire pour atteindre des niveaux élevés de production de lipides et de stockage d'énergie.

Dans les deux premiers niveaux de la Pyramide de la Santé des Plantes™, des changements ont lieu dans la chimie des plantes. Les troisième et quatrième étapes impliquent des changements dans la biologie et ne sont atteints que par l'agriculture régénérative.

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Niveau 1 : Photosynthèse complète

Le volume de la photosynthèse augmente de 150 à 600 % et le profil des glucides change pour être composé d'une forte proportion de glucides complexes avec de faibles niveaux de sucres non réducteurs dans la sève de la plante.

Les plantes développent une résistance aux agents pathogènes fongiques du sol tels que Verticillium, Fusarium, Rhizoctonia, Pythium, Phytophthora et autres.

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Les plantes ont besoin de niveaux adéquats de magnésium, de fer, de manganèse, d'azote et de phosphore* pour atteindre ce stade de santé *Le phosphore n'est pas directement impliqué dans la photosynthèse mais est nécessaire au métabolisme photosynthétique avec l'augmentation de la production de sucre.

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Niveau 2 : Synthèse complète des protéines

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La plante commence à convertir tous les composés azotés solubles en acides aminés et en protéines complètes, de sorte que 100 % de tout l'azote de la plante est converti en une protéine complète à chaque cycle photo de 24 heures. Le résultat est qu'il n'y a pas de nitrates ni d'ammonium dans la sève des plantes à chaque période de photo de 24 heures.

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Les plantes deviennent résistantes aux insectes dotés d'un système digestif simple, en particulier les larves et les insectes suceurs tels que les vers de la corne de la tomate, les fausses-arpenteuses du chou, les pyrales du maïs, les vers de l'épi du maïs, les pucerons, les cicadelles, les mouches blanches et les thrips.

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Les plantes ont besoin de niveaux adéquats de magnésium, de soufre, de molybdène et de bore* pour atteindre ce stade de santé. *Le bore n'est pas directement impliqué dans la synthèse des protéines mais contribue à une résistance supplémentaire aux ravageurs.

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Niveau 3 : Augmentation de la synthèse lipidique

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Les plantes commencent à absorber la majorité de leur nutrition sous forme de métabolites microbiens qui sont extrêmement économes en énergie, et elles commencent à stocker l'énergie excédentaire sous forme de lipides .

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Les plantes développent une résistance accrue à tous les agents pathogènes fongiques et bactériens en suspension dans l'air tels que le mildiou, l'oïdium, le mildiou, le feu bactérien, la rouille, les taches bactériennes et les taches bactériennes qui se posent à la surface des feuilles et libèrent des enzymes pectolytiques, car les cires et les huiles à la surface des feuilles servent de bouclier pour empêcher les enzymes de fonctionner.

Les plantes ont besoin d'un microbiome végétal très agressif dans la rhizosphère pour commencer à absorber la majorité de leur nutrition sous forme de métabolites microbiens pour atteindre ce stade de santé.

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Niveau 4: Augmentation de la synthèse des métabolites secondaires de la plante

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Les voies immunitaires de la plante (SAR et ISR) sont déclenchées par des microbes dans le microbiome de la plante, à la fois dans la rhizosphère et la phyllosphère ou par d'autres déclencheurs immunitaires entraînant une augmentation des concentrations de composés immunitaires et de métabolites secondaires de la plante

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Les plantes développent une résistance accrue à toute la famille des coléoptères, y compris les scarabées japonais, les chrysomèles du maïs, les punaises des courges, les doryphores de la pomme de terre, les doryphores du concombre et les punaises marbrées, les nématodes tels que les nématodes de la pourriture des racines et les virus

Les plantes ont besoin des bons microbes dans le microbiome végétal pour déclencher la réponse immunitaire et atteindre ce stade de santé.

AEA propose un cours de trois heures qui explore de manière très approfondie les nuances de ce système fondamental de la santé nutritionnelle des plantes. Alternativement, John a d'innombrables heures de webinaires, d'interviews, de conférences sur YouTube qui décrivent avec éloquence ces principes.